Déguster un vin
Déguster un vin c’est avant tout se faire plaisir, partager et échanger autour du vin.
Il est très important de stimuler ses sens : la vue, l’odorat, le goût et le l’ouïe, afin de progresser et de mieux comprendre les vins.
Il est impératif d’anticiper l’ouverture de la bouteille (c’est surtout vrai pour les vins rouges) avant de commencer la dégustation : l’idéal est de la déboucher au moins 30 minutes avant. Le vin a en effet besoin de se ré-oxygéner après le temps passé en bouteille.
Il vous suffit de carafer le vin et de le laisser reprendre tranquillement ses esprits.
La température de service est également très importante car une température inadaptée inhibera le vin ou accentuera certains défauts.
Afin de mettre en valeur les arômes de différents vins, des verres spéciaux sont conçus, c'est dire l'importance du verre à vin !
Même s’il est important d’avoir des repères, l’essentiel est d’écouter vos émotions !!
Analyse visuelle : Le vin se regarde
Regarder un vin, admirer l’éclat de ses couleurs, ses réactions à la lumière.
Faire tournoyer le vin dans son verre pour apprécier sa robe c'est-à-dire toutes ses nuances, sa brillance. Cet examen visuel est aussi important que le goût ou l’odorat.
Analyse olfactive : le vin se hume pour bien se préparer à le déguster
Le premier nez consiste à sentir le vin au repos. Il fait appel à votre mémoire olfactive pour reconnaître une odeur.
Le second nez consiste à tourner le vin dans le verre, pour l’oxygéner, afin de développer son bouquet aromatique.
Les odeurs du vin sont présentes chaque jour dans l’environnement. En respirant à pleins poumons, il est possible de discerner une odeur de cuir, de sous-bois, de fruits rouges, de champignons, d’agrumes... Il est essentiel d’apprendre à le repérer, à poser un nom sur chaque odeur, et à bien les dissocier des autres.
Analyse gustative : Le vin se goûte
Goûter un vin suppose de passer par 3 étapes essentielles :
L’attaque doit permettre, dès l’arrivée en bouche, de déterminer si le vin est nerveux, vif, équilibré, puissant...
Faire rentrer de l’air dans la bouche lors d’une deuxième gorgée permettra d’aérer le vin, tandis que le faire tourner en bouche permettra de tapisser toutes les papilles.
Le milieu de bouche vise à évaluer. Cela permet de déterminer la qualité des arômes, des tanins et de l’acidité.
La finale détermine la longueur en bouche du vin, c’est-à-dire sa persistance.
Il faut savoir que différents territoires de la langue sont spécialisés pour reconnaître certaines sensations :
- le côté sucré, première sensation, est reconnu par la pointe de la langue.
- l'acidité, seconde impression, par les bords latéraux.
- l'amertume, troisième perception, par l'arrière de la langue.
En faisant circuler le vin pendant quelques secondes, le cerveau prend le temps d'analyser les différentes sensations reçues.
Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets (Salvador Dali)